• Photos de Sophie Leroux/Hôtel Madison

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  • Marché hyppolite, Port au prince

    Dans l’attente des résultats définitifs du 1er tour des élections présidentielles et à l’approche du Carnaval haïtien en février 2011, qu’en est-il véritablement des projets de reconstruction énoncés en janvier 2010 ? Le choléra rode toujours, mais l’envie règne en Haïti. Un pays à la richesse dissimulée sous une pauvreté plus confortable pour le Monde.

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  • Femme indienne brûlée vive pour une dot (LC Visuals)

    Paris Match en a publié deux feuillets cet été. Aujourd’hui les victimes demandent que justice soit faite. En Asie rien de plus simple pour faire obéir une femme : l’asperger d’acide et la laisser se consumer toute seule. A l’occasion de la journée internationale contre la violence faite aux femmes, revenons sur ce phénomène des plus préoccupants Comment est-il né, quelles conséquences peut-il avoir sur la société et comment les victimes continuent à vivre malgré tout ?

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  • Noélie, béninoise sur une table d'opération

    L’information vient de paraître dans le rapport juillet/août de Médecins sans Frontières, 59 000 femmes par an mouraient en couche au Nigeria. Après l’excision en République Démocratique du Congo, les fistules obstétricales sont aujourd’hui le nouveau fléau au Nigeria.Comment se produisent-elles et quels sont les risques ? Comment peut-on enrayer cette épidémie ? Comment aider les patientes à se réinsérer dans la société ?Des questions fondamentales auxquelles il faut tenter de répondre pour mettre fin à cette situation d’urgence.

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  • QUESTIONS A SOLANGE GOMIS,

    éducatrice spécialisée à la  Halte des femmes (Paris 12ème)

    Depuis 4 ans elle travaille au sein du centre d’hébergement d’urgence afin d’améliorer le quotidien des femmes sdf. Elle nous explique la particularité de la Halte des femmes. « Quelqu’un qui est sans-papiers est quelqu’un qui n’a pas d’avenir, pas de projet ».

      

    Quels types de femmes accueillez-vous ? Ce sont des femmes de toutes les nationalités qui ont entre de 18 ans et 70 ans. Environ 51% sont des femmes avec des papiers et le reste est en demande d'asile. Près de 70% des femmes ont des troubles psychiques à psychiatriques, allant de la dépression à la schizophrénie.

    Y-a-t-il des conditions d’accès particulières pour entrer à la Halte des femmes ?On accueille des femmes sans enfants car ici il n'y a pas assez de place. Si une femme qui a des enfants vient nous voir, on ne la refuse pas mais on la réoriente ailleurs.

    Que recherchent ces femmes hormis un lit et un couvert ? A la Halte elles se sentent sécurité, c'est un point d'ancrage. Il y a du lien qui se crée, les femmes se soutiennent entre elles.

    Quelles sont les raisons qui poussent ces femmes à se retrouver dans la rue ? Il y a plusieurs catégories. Il y a les femmes qui ont eu des conjoints violents, celles qui ont des troubles psychiques et n'ont pas pu se maintenir dans un logement. Quand vous entendez des voix dans votre appartement vous ne pouvez pas y rester. Il y a celles femmes qui vont d'hôpitaux en hébergements 115 et puis les femmes sans papiers.

    Quel est le quotidien des femmes à la Halte ? Elles aident à la préparation des plateaux repas, font le ménage et participent à divers ateliers avec des bénévoles. Le mardi Isabelle leur fait un massage et un bain de pieds. Le vendredi c'est atelier sculpture. Tous les samedis matins, les bénévoles de l'église américaine viennent faire la manucure aux femmes, les coiffent, les maquillent et les photographient. Une à deux fois par mois, Maria, une esthéticienne vient leur faire une épilation et des soins du visage. Il y a aussi Brigitte, une irlandaise qui parle en anglais avec les femmes anglophones et Oumria qui donne des cours de français.  

    Parviennent-elles, pour certaines, à se réinsérer dans la société ?Celles qui arrivent à s'insérer sont les plus jeunes.Le reste non. Celles qui ont des troubles psychiques et psychiayriques sont dans le déni. On ne peut pas les soigner. Celles qui n'ont pas de troubles n'ont pas de parpiers. Et les plus âgées restent à la Halye car elles ne peuvent plus travailler.

    Quel espoir y-a-t-il pour les femmes sdf d’origine étrangère ?Aucun. Quelqu'un qui est sans papier est quelqu'un qui n'a pas d'avenir, pas de projet.

    Quelles sont les aides possibles mises à disposition par l’Etat, excepté le RSA ? Pour les femmes sans papiers il n’y en a pas. Elles ne peuvent se tourner que vers les associations.

    Combien de temps sont-elles autorisées à rester à la Halte des femmes ? Indéfiniment. Il y a des femmes qui sont là tous les jours depuis 4 ans.

     Propos recueillis par Elodie Terlon.

     

    La Halte des femmes Créé en 1998 ce centre d’hébergement est composé de 6 éducateurs spécialisés. La halte des femmes est ouverte tous les jours, même les jours fériés de 9h à 21h.

    Ce qu'elle offre ?  Un petit-déjeuner gratuit, un repas le midi à 1euro pour les femmes qui ont le RSA ou gratuit pour celles qui n'en bénéficient pas. Et un repas du soir à 18h30. Elle met également à leur disposition une salle de douche avec toilettes et une laverie pour nettoyer leurs vêtements. Tous les matins un médecin leur rend visite de 9h à 13h, suivi d'une assistante sociale tous les jeudis.

     L'Hébergement ? La Halte des femmes offre 6 places en hôtel pendant 15 jours renouvelables. Et pendant le plan hivernal de décembre à fin mars, elle accorde 18 places d'hébergement d'urgence à l'hôpital Charles-Foix d'Ivry Sur Seine. Neuf autres places sont gérées par le 115 et cinq par EMMAUS. Enfin, pour occuper les journées des femmes sdf, le centre fait venir toute les semaines des bénévoles pour les distraire et les aider à retrouver leur féminité.


  • Femme sdf (interêt-general.info) 

    Les femmes sans domicile fixe de Paris ne cultivent par l'art de rue mais l'art de vivre dans la rue. Atteintes de troubles psychiques, violentées par leur conjoint, sans-papiers ou encore trop âgées pour travailler, ces femmes désemparées affrontent chaque jour la rudesse des trottoirs et le mépris des passants. Nuit et jour, sous la menace de la gente masculine, elles doivent lutter pour se loger, se nourrir et rester présentables, comme de vraies femmes. Dans un pays soi-disant riche, quel est l'avenir des ces âmes qui errent dans les rues de la capitale ? Enquête.

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  • Zhang Dali

    Zhang Dali, 47 ans – Peintre, sculpteur, graffeur le plus renommé de Chine. Rencontre avec un talent made in Orient.

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  • Thierry Hay - Exposition "Métamorphose"-

    Jeudi dernier, Thierry Hay s’est rendu à l’Artouch Galerie près de l'illustre place de la Bastille, pour présenter au public parisien sa toute nouvelle exposition baptisée Métamorphose. Alors que les réseaux sociaux encouragent la communication entre les internautes, comment expliquer paradoxalement que les individus ne se parlent plus aujourd’hui ? Rencontre avec l’artiste.

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  • Parc de Yosémite

    On connaissait la Californie pour sa faune sauvage, ses forêts de séquoias géants, sa ruée vers l’or, et ses fameux amérindiens, mais on ignorait encore mardi dernier que cet Etat des Etats-Unis cachait près de son prestigieux parc de Yosémite, une dénommée Marie-Jeanne. Etrange non ? Pas tant que ça !

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  • Camp de réfugiés (interêt-general.info)

    7 années après les réfugiés du Darfour refont surface. Jeudi l’ONU a déclaré que la population du Darfour (région à l’ouest du Soudan) ne recevrait plus aucune aide humanitaire depuis mars dernier, date à laquelle le président soudanais Omar El-Béchir a ordonné aux 13 ONG présentes sur le terrain de quitter le pays, suite au mandat d’arrêt international intenté contre lui par la Cour Pénale Internationale.

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  • Fnac Auteur : Gonzague Saint-Bris, Couverture : Céline Lavail 

    C’est en plein cœur des prestigieuses Galeries La Fayette de Paris, au 3ème étage dans l’espace Salon de thé, qu’a eu lieu mercredi 23 juin un forum dédié à Michael Jackson, présenté par Frédéric Taddei. Etaient présents pour l’occasion : Gonzague Saint-Bris, Céline Lavail et Philippe de Borerio venus témoigner de leur relation avec le King of Pop et révéler qui il était réellement hormis le chanteur et danseur indétrônable que le monde entier connait.

    En toute intimité, sans la présence des caméras,seulement de quelques photographes venus immortaliser l’évènement,Gonzague Saint-Bris, écrivain et journaliste français, nous raconte avec bonheur et simplicité son voyage à Libreville au Gabon (Afrique) en 1992 en compagnie de Michael Jackson là, pour y retrouver la trace de ses ancêtres.  Rencontre magique entre les deux hommes qui aimaient converser pendant des heures sur les plus grands peintres de l’histoire, tels que Nicolas Poussin, Leonard de Vinci et surtout Michel-Ange. C’est à ce moment là, dans la forêt équatoriale que l’écrivain a découvert avec la plus grande admiration le vrai visage de celui que les médias ont tant sali, celui d’un passionné d’art. Qui l’eût cru ?  Pour Gonzague Saint-Bris, Michael Jackson était à la fois « un étranger et un familier ». Quelqu’un de très cultivé qui a eu la possibilité de se créer tout seul artistiquement, physiquement et intellectuellement. « Il était ni un homme, ni une femme, ni un enfant, ni un adulte, c’était un tout ! », déclare le journaliste avec émotion.

    En effet, comme l’atteste également Céline Lavail, peintre personnelle de Michael Jackson, la star était « un passionné des artistes précurseurs », selon la jeune femme. Perfectionniste comme pas deux, le créateur du plus célèbre clip musical de tous les temps,  tenait vraiment à être autodidacte (chanteur, danseur, poète et réalisateur), une valeur très appréciée aux Etats-Unis. Sans cesse en quête de savoir, Michael Jackson était curieux de tout et encourageait même ses proches à aller au bout de leurs connaissances, à se perfectionner dans leur art. Un jour il confia à Gonzague Saint-Bris : « Les hommes qui ne sont pas conditionnés ont des pouvoirs magiques ». C’est grâce à son esprit libre qu’il a pu s’intéresser aussi bien à Charles Perrault, qu’aux hommes de la Renaissance, qu’à la Chapelle Sixtine ou encore à Louis XIV, entre autres.Passionné d’art et d’architecture, Michael Jackson était certes le roi de la Pop mais se prenait pour un roi tout court. Admiratif des châteaux de France et notamment de celui de Versailles, dont il a pu faire la visite lors d’un de ses voyages dans l’hexagone, la star était fascinée par l’allure de Louis XIV.  Il s’est d’ailleurs inspiré des costumes de ce dernier pour sa garde robe personnelle jugée impériale voire militaire. Représentée dans les tableaux de Céline Lavail à son effigie, par le gigantisme et l’extravagance de son royaume Neverland, mais aussi par la grandeur de sa musique, la royauté de Michael Jackson est évidente.

    Philippe de Borerio, Gonzague Saint-Bris, Frédéric Taddei, Céline Lavail

    Véritable être hors du commun, celui que l’on surnommait « Bambi », était quelqu’un de « sacré »  qui a été sacrifié comme le disait Oscar Wilde, selon Gonzague Saint-Bris. Très spirituel, Michael Jackson, de son vivant, pensait être comme un apôtre de Dieu, ayant une mission sur Terre et si celle-ci devait s’achever à ses 50 ans, c’est qu’il devait en être ainsi. Soucieux du temps qui passe et croyant à une vie après la mort comme les égyptiens, Michael Jackson était sûr d’être immortel. « Je suis à la fois un jeune homme et une très vielle âme ; j’attache mon âme à mon travail et ainsi je ne mourrai pas »,disait-il. 

    Un an après sa mort, le King of Pop fait toujours parler de lui et même plus encore, c’est maintenant que débute sa résurrection selon Gonzague Saint-Bris. « On est à l’aurore de ce qu’il a à nous dire », déclare-t-il. Si Michael Jackson n’est plus vivant physiquement, comme pourrait le croire certains fans qui n’acceptent pas sa mort, il le sera toujours dans le cœur des gens. Sa musique, ses pensées, ses créations, ses idéaux demeurent pour l’éternité. C’est en cela qu’il est immortel.  Site de Gonzague Saint-Bris : http://www.gonzaguesaintbris.com/index.html  crédit photo (hors photo livre) : E.Terlon


  • Conférence "Haiti et demain"à Radio France 

    Vendredi dernier à Radio France plein feux sur Haïti avec la conférence baptisée « Haïti, et demain ? » consacrée à la reconstruction du pays et organisée par l’association ATD Quart Monde présente là-bas depuis 30 ans. Utiliser à bon escient l’argent promis par la communauté internationale des donateurs, apporter une aide médicale et psychologique aux réfugiés du séisme et respecter les droits des familles haïtiennes les plus pauvres étaient les enjeux majeurs de cette soirée ayant pour invitée d’honneur Jane Birkin.

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